mardi 21 août 2012

Quand nous serons grands...

Nous aurons une maison avec des fleurs autour, des arbres, des oiseaux.
Il y aura une grande cuisine, où nous ferons des petits plats, du pain au levain, des gâteaux…





Peut-être même y aura-t-il une cuisinière à bois, pour l’hiver, un four et un séchoir solaires, pour l’été, un four à pain dehors, un jardin de plantes aromatiques sous nos fenêtres…




En attendant, nous nourrissons notre réalité de tous ces rêves, nous tentons de les approcher à petits pas.



En attendant, nous essayons de ménager aussi un peu de temps pour publier ici quelques articles, nous espérons pouvoir le faire plus régulièrement que ces dernières semaines.

Pour aujourd’hui, voici une recette née d’un accident, d’un petit « dégât des eaux » qui a rendu un sachet de dattes impropre à la consommation. A moins de les cuire sans trop tarder.
Après un petit tour sur le net, comme la plupart des recettes véganes utilisent des dattes crues, j’ai donc décidé d’adapter une recette non végane.
C’est ainsi que sont nés ces carrés gourmands.




Carrés de dattes, noix de cajou et amandes, aux épices indiennes

  • 200 g de dattes dénoyautées
  • 1 cuillère à soupe de rhum (facultatif)
  • 1 bol de thé tchaï très fort
  • 90 g de sucre blond
  • 1 cuillère à café d’extrait de vanille
  • 100 g de yaourt de soja
  • ½ cuillère à café de sel fin
  • 1 cuillère à soupe de purée d’amandes
  • 150 g de farine
  • 1,5 cuillère à café de poudre à lever
  • 1 tasse (environ 100 g) de mélange de noix de cajou et amandes


Une heure (ou plus) à l’avance : faites tremper les dattes dans le tchaï, mélangé au rhum si vous le désirez.

Broyez grossièrement le mélange de noix de cajou et amandes, au couteau ou au mixeur.
Égouttez les dattes en réservant le jus de trempage. Émincez-les plus ou moins finement selon votre goût.

Préchauffez le four à 180°C.

Tapissez un moule rectangulaire de papier cuisson.

Dans un saladier, mélangez au fouet à main ou au fouet électrique le sucre, la vanille, le yaourt de soja et le sel. Fouettez quelques instants puis ajoutez la purée d’amandes, ainsi qu’une cuillère à soupe du jus de trempage des dattes, et fouettez de nouveau.

Mélangez dans un bol la farine et la poudre à lever. Incorporez-les petit à petit au mélange précédent, mélangez au fouet à main juste ce qu’il faut pour qu’il n’y ait pas de grumeaux.

Ajoutez les dattes et noix concassées, mélangez à l’aide d’une spatule, puis versez la pâte dans le moule préparé.

Faire cuire à four chaud, jusqu’à ce qu’une lame de couteau ressorte sèche de la pâte. En fonction des ingrédients utilisés, ce temps pourra varier (la recette originale prévoit 25 à 30 mn, il m’a fallu presque 40 mn pour obtenir un résultat satisfaisant).

Laissez refroidir sur une grille, et détachez le papier cuisson avant de découper le gâteau en carrés.

Régalez-vous !





Notes :
  • J’ai utilisé de la farine de type 80, je la trouve plus savoureuse, mais de la farine 65 conviendrait aussi.
  • Chacun pourra remplacer les fruits secs par ce qu’il a dans ses placards : des figues, des raisins, des canneberges… à la place des dattes ; des noix de pécan (la recette originale), des noix de Grenoble ou de macadamia, des noisettes, etc. à la place des cajous et amandes.
  • On peut substituer au thé tchaï un mélange d’épices sans thé (liste des épices dans une recette VG-Zone ici), de l’eau ou bien seulement du rhum.
  • On peut remplacer la purée d’amandes par de la compote de pommes, de l’huile de coco, ou tout autre huile végétale.
  • La recette originale, américaine, prévoyait une tasse de sucre (environ 180 g) ; j’en ai mis la moitié. Bien m’en a pris, car le résultat final était bien assez sucré à mon goût ! Si vous n’avez pas d’extrait de vanille, remplacez une partie du sucre par du sucre vanillé.
  • Il est important de ne pas trop mélanger la pâte, après avoir ajouté la levure, et de l’enfourner sans tarder, sous peine d’avoir un gâteau trop dur, car la levure agit rapidement dès qu’elle est en contact avec un liquide.

mardi 10 avril 2012

Chocolats maison fourrés aux amandes façon pralines

Oui, je suis en retard, et alors ? :)





Entre deux trains, pendant une correspondance, je poste vite une recette de saison, qui arrive après le week-end de Pâques, ce qui sera toujours à temps pour les gourmands...

Je me suis inspirée de cette recette, en remplaçant par du beurre d'amandes praliné le beurre de cacahuètes,  avec de l'huile de coco à la place du beurre et du sucre en moindres proportions...

Je vous recommande de faire votre beurre d'amandes vous-même, c'est simple et bon ! Bien entendu, vous pouvez aussi utiliser de la purée d'amandes, blanche ou complète, et du praliné du commerce (la marque Jean Hervé est une bonne référence)






Pour faire vous-même votre Beurre d'amandes praliné

[pour environ 400 g de beurre d'amandes (si vous ne voulez préparer que la quantité nécessaire pour les chocolats, divisez par 2 les quantités ci-dessous)]

400 g d'amandes entières
60 g de sucre complet
60 g d'eau
20 g de sucre vanillé
1 pincée de fleur de sel (ou de sel fin gris)


Préchauffez votre four à 150° C.
Recouvrez une plaque de four de papier cuisson. Disposez les amandes en une seule couche sur le papier.
Diluez le sucre complet dans l'eau. Versez ce mélange sur les amandes, et massez les amandes pour bien répartir le liquide.
Faites rôtir doucement les amandes environ 20 minutes, en remuant 2 à 3 fois en cours de cuisson.
Ce temps peut varier en fonction de votre four. Surveillez les amandes qui ne doivent pas noircir.
Pour savoir si elles sont à point, croquez une amande en deux et regardez sa couleur intérieure : elle doit avoir légèrement bruni.

Sortez les amandes du four et laissez les tiédir 5 minutes.

Mettez-les dans le bol de votre robot muni de la double lame, ajoutez le sucre vanillé et le sel.
Mixez par pulsations brèves, jusqu'à obtenir une poudre grossière.

Réserver une partie de cette poudre (un petit bol) pour la mélanger à votre beurre et créer un effet "crunchy" :)

Mixez le reste de la poudre d'amandes en continu, pendant plusieurs minutes, en raclant régulièrement le bol de votre robot, dès que la poudre commence à devenir de la purée et qu'elle colle trop sur le fond et les bords.
Le temps nécessaire pour obtenir du beurre varie entre 5 et 20 minutes, selon la puissance de votre robot, la qualité et la température de vos amandes. Il faut être patient, et ne pas craindre de mixer trop longtemps, ni de racler plusieurs fois le bol.

J'ai toujours observé 3 étapes : la poudre, la purée compacte, qui a la consistance et la dureté d'une pâte d'amandes, puis cette purée finit par se rassembler en boule, c'est alors qu'elle devient crémeuse.

Si vous souhaitez avoir un beurre croustillant, ajoutez la quantité souhaitée de poudre d'amandes réservée,  puis mettez en bocal, à moins que vous ne l'utilisiez tout de suite pour préparer des chocolats...


Chocolats vegan au beurre d'amandes praliné

(pour une trentaine de chocolats)

180 g de beurre d'amandes entières + 20 g d'amandes grossièrement moulues (facultatif, ajoute du croustillant au fourrage, on peut en ajouter plus selon les goûts)
20 g d'huile de coco
40 à 60 g de sucre glace

100 + 50 g de chocolat noir vegan en pépites (Plamil) à 70% de cacao, ou bien du chocolat noir haché
2 cs d'huile de coco (facultatif)
Décoration : vermicelles en chocolat, amandes en poudre... (facultatif)

Recouvrez une plaque ou un plateau de papier sulfurisé ou de papier cuisson, et réserver.

Dans une casserole de taille moyenne, mélangez le beurre d'amandes, les amandes grossièrement moulues si vous les utilisez, et l'huile de coco. Faites fondre ce mélange jusqu'à ce qu'il commence à faire des bulles.
Hors du feu, ajoutez  le sucre glace, une cuillère à la fois, en remuant bien après chaque addition. La quantité de sucre glace est à adapter selon les goûts, et la consistance de votre beurre d'amandes.
Laissez refroidir à température ambiante.

A l'aide d'une cuillère, prélevez de petites quantités de ce mélange, et façonnez les en petites boules dans le creux de votre main. Disposez ces boules au fur et à mesure sur la plaque préparée, puis placez-les au réfrigérateur afin qu'elle durcissent, environ 30 minutes.

Faites fondre 100 g de chocolat noir au bain-marie. Ajoutez hors du feu les 50 g restants, et mélangez jusqu'à ce que tout le chocolat soit fondu. Cette technique donne plus de tenue et de brillant au chocolat, une fois durci.

Une par une, plongez les boules d'amandes dans le chocolat fondu, sortez-les à l'aide d'une fourchette, laissez couler l'excès de chocolat, et replacez-les sur la plaque préparée. Saupoudrez de vermicelles, ou de poudre d'amandes, si vous le souhaitez.
Réfrigérez-les à nouveau 30 minutes, jusqu'à ce qu'elles durcissent.

Dégustez !


dimanche 11 mars 2012

Notre pain quotidien

VG-Terrienne est de retour, avec une recette de boulange, cette fois-ci.

J'ai longtemps cru, à tort, que faire son propre pain était une tâche difficile. En réalité, il y a quelques techniques à connaître, mais c'est beaucoup moins compliqué que ça en a l'air...


Pour commencer, je vais aujourd'hui vous parler d'un pain, si simple et si bon, qu'il est devenu notre pain de référence, notre pain de tous les jours.



La recette est adaptable aux goûts et aux courages de chacun.

Selon que vous ferez votre pain en machine ou à la main, et le type de farine utilisé, il vous faudra peut-être ajuster légèrement la quantité d'eau.

J'aime, quant à moi, quand le quotidien me déborde et que je n'ai pas le temps de prendre mon temps, faire un pain "semi-automatique". Je lance le pétrissage à la machine, puis je façonne la pâte à ma manière, et cuis le pain au four. J'ai, ainsi, le plaisir du pain maison, sans me lasser de la forme, éternellement cubique, des pains-machine.

Dans la recette ci-dessous, j'indique en italique les instructions pour un pain à la main.




(pour 1 kg de pâte, ce qui permet de faire un gros pain,
ou 4 pains de taille moyenne,
ou 6 à 8 petits pains)

  • 14 g de levure fraîche de boulangerie (1/4 de cube de 42g) ou 7 g (2 cuillères à café) de levure sèche de boulangerie (pas la levure à gâteau !)
  • 600 g de farine bise (type 80) - ma préférée pour les pains, si vous préférez le pain blanc, utilisez une farine de type 65 (le pain se conservera moins longtemps)
  • 350 g d'eau filtrée ou de source
  • 30 g d'huile d'olive (facultatif, rend la pâte plus souple et la mie plus tendre - IMPORTANT : si vous l'omettez, ajoutez 30 g d'eau)
  • 1,5 cuillère à café de sel

Mettez tous les ingrédients dans la cuve de la machine à pain, dans l'ordre préconisé par le mode d'emploi (ingrédients secs ou liquides en premier) en veillant à ne pas mettre en contact la levure et le sel.

Si vous faites un pain-machine, lancez le programme de votre choix... et laissez faire la machine !
Si vous faites un pain "semi-automatique", lancez le programme pâte/pétrissage... et laissez faire la machine !

Si vous êtes un(e) brave, mélangez dans un grand saladier la levure et la farine.
Creusez un puits, ajoutez l'eau, le sel, et l'huile si vous l'utilisez. Mélangez grossièrement à l'aide d'une cuillère en bois.
Quand vous ne pouvez plus mélanger à la cuillère, versez la pâte sur un plan de travail, mettez-y les mains (propres ;-), et pétrissez énergiquement pendant au moins une dizaine de minutes.


Laissez reposer la pâte 1h à 1h30, dans votre machine ou dans le saladier à l'abri des courants d'air (méthode qui a fait ses preuves : placez votre saladier, recouvert d'un torchon, dans votre four éteint).



Au bout de ce temps, la pâte aura doublé de volume.
Versez la pâte sur un plan de travail légèrement fariné, dégazez-la en l'écrasant avec le poing, repliez-la deux fois sur elle-même. Elle est prête à être façonnée selon vos envies...

... en boule(s) ? Voir les explications de Sandra en images ici (profitez-en pour découvrir le merveilleux site de celle qui m'a tout appris dans le domaine de la boulange)

... en pâton ? Aplatissez votre pâte à la main, pour lui donner une forme grossièrement rectangulaire. Puis rabattez vers vous la pâte aux 2/3, appuyez du bout des doigts pour bien souder le rabat à la pâte. Pliez à nouveau le rectangle obtenu en 2, et soudez du bout des doigts le long de la bordure, en insistant bien sur les pointes, pour éviter que celles-ci se décollent à la cuisson. Tournez la pâte de manière à ce que la soudure se trouve au-dessous.

Placez votre/vos pâton(s), au fur et à mesure de leur façonnage, sur une plaque recouverte d'un voile de farine ou d'un papier cuisson.

Saupoudrez votre/vos pâton(s) d'un voile de farine (à travers une passoire à thé ou un tamis pour un résultat impeccable), et incisez-les à votre guise, à l'aide d'une lame de rasoir, de cutter ou de couteau très aiguisé.

Ces incisions, appelées "grignes", doivent être faites en biais (30 à 45° d'angle), d'un coup rapide et sûr.
Sur les photos de ce billet, j'ai choisi une forme d'épi, mais vous pouvez faire plus simple, ou plus compliqué !




Laissez lever les pâtons à l'abri des courants d'air, pendant 1h à 1h30. Cette deuxième levée s'appelle "l'apprêt".

Pour savoir si votre pâton est prêt à être enfourné, enfoncez légèrement la pâte avec un doigt : si l'empreinte disparaît très vite, il n'est pas prêt ; si elle disparaît lentement, il est parfaitement prêt ; si elle ne disparaît plus... dépêchez-vous de l'enfourner, il a déjà trop levé :)

Allumez votre four à 240°C, enfournez vos pâtons dans le four froid. Pour un grand pain, comptez environ 40 mn de cuisson. Pour des pains individuels, 20 à 30 mn.

Les pains sont cuits quand leur fond sonne creux.

J'espère avoir été suffisamment claire dans mes explications, n'hésitez pas à me poser des questions dans les commentaires !



Quand je serai grande, que j'aurai une vraie maison, ma prochaine étape sera de créer et d'entretenir un levain, pour faire du "vrai" pain au levain naturel...

samedi 10 mars 2012

Quenelles à ma façon, par Petit-Mari

BONjour !

Moi, c’est Petit-Mari.

Entre autres choses que je fais à ma manière, je cuisine depuis deux décennies. Je ne fais que rarement appel aux recettes, car je n’arrive jamais à m’y tenir. J’ai l’habitude de réfléchir avant de commencer, puis de suivre le chemin que j’ai visualisé, sans manquer d’improviser par-ci, par-là. Alors c’est drôle pour moi d’écrire une recette. Grande première… tout comme de me mêler à un blog de cuisine !

Sachez-le, mes recettes seront toujours véganes. Et puis j’ai certaines habitudes auxquelles je me tiens mordicus. Certaines sont anciennes, d’autres sont récentes.

Par exemple, depuis que j’ai écouté le chef allemand Alfons Schuhbeck, je ne fais jamais plus chauffer l’huile (cela la détruit et la rend cancérigène). Lorsque j’en utilise, c’est en la versant à froid sur un plat chaud, juste avant de servir. Ah mais alors… comment faire revenir mes oignons, me direz-vous ? Je vais vous le dire plus bas…

Autre exemple, je ne fais jamais bouillir les légumes dans de l’eau pour jeter ensuite cette dernière. C’est jeter les vitamines avec l’eau du bain.
Eplucher et couper les légumes et les laisser s’évaporer à l’air un long moment est, dorénavant, inenvisageable pour moi. Je les épluche le moins possible, je les cisèle avec mon couteau japonais, puis je les passe tout de suite à la vapeur ou au four.

Je n’ai pas toujours été végan, mais je suis né végétarien, de parents végétariens. Quand j’étais enfant, le bio n’existait pas encore : désormais, je n’envisage rien d’autre pour ma famille. Un jour, rendu attentif par une explication de ma grande guerrière VG-Terrienne, j’ai fait beaucoup de recherches au sujet des fromages sans présure animale, refusant d’en consommer d’autres.

De fil en aiguille, j’ai vu certains tableaux comparant l’impact écologique de repas omnivores, végétariens et végétaliens. Ce constat sans appel, ajouté à mon allergie au spécisme et à toutes les formes de maltraitance envers les animaux, a fait de moi un végan du jour au lendemain.

Il y a quelques jours, me promenant avec Grand-Garçon, j’ai eu envie de faire quelque chose avec de la grosse semoule de blé dur. Cela a tellement plu à Grand-Garçon et ses commensaux que j’ai décidé d’imiter ma VG-Terrienne, et de faire quelques tours de blogging.

Oserai-je squatter ici ?



Quenelles à la semoule de blé dur avec coulis de tomate et chou romanesco

Vegan, avec gluten et soja.
Pour 4 à 6 personnes

Pour les quenelles :
  • 800 ml d’eau
  • 200 ml de lait de soja
  • 1 cube de bouillon de légumes, si possible sans huile de palme
  • 2 cuillères à soupe de Sauce soja
  • 2 poignées de petites protéines de soja
  • 500 gr de semoule demi-complète grosse
  • Huile d'olive
  • Farine
Pour l'accompagnement :
  • Sauce tomate à votre manière
  • Chou Romanesco, ou autre légume, juste cuit à la vapeur

Mettez dans une casserole l’eau, le lait de soja, le bouillon, les deux cuillères à soupe de sauce soja. Ajoutez-y les deux poignées de protéines de soja et portez le tout à ébullition douce pendant quelques minutes. Ensuite, faites tourner le mélange assez rapidement et versez dans le tourbillon qui se forme la semoule en pluie.

Tournez sans cesse (mais je me dis toujours : sans que les ingrédients en attrapent le vertige) jusqu’à ce que la semoule devienne épaisse et se détache de la casserole. Retirez du feu et laissez tiédir.

Pendant ce temps, faites cuire votre chou – ou tout autre accompagnement de votre choix – à la vapeur et préparez votre sauce tomate.

Moi, je coupe les oignons en petits morceaux, puis je les fais revenir dans ma sauteuse, non dans l’huile, mais dans un fond d’eau avec un bouillon cube. Dès que l’eau est évaporée, les oignons sont translucides, l’huile n’a pas chauffé et les oignons n’ont pas caramébrûlé, ce qui est meilleur pour tout le monde. J’ajoute alors la tomate et procède comme pour une sauce tomate normale (et là, c’est du ressort de chacun, car chacun a sa manière…)

Préchauffez le four à 200° C pendant que vous mettez en forme vos quenelles.

Soyez rapide, car votre semoule ne doit pas refroidir, mais juste devenir "touchable". Huilez le fond d’un plat en pyrex, préparez un plan de travail avec de la farine. Prélevez suffisamment de semoule pour faire une quenelle, que vous formez entre vos mains, en la compactant un peu mais pas trop, puis en la roulant dans la farine et, ensuite, dans l’huile au fond du plat avant de la garer dans le premier coin qui s’offre…

Procédez ainsi jusqu’à avoir garni tout le plat, ou jusqu’à avoir utilisé toute votre semoule. Ma fierté, c’est d’atteindre les deux limites en même temps, ce qui signifie que j’ai bien visualisé les proportions…



Mettez votre plat dans le four chaud pendant quelques minutes, finissez sur la position grill pour dorer légèrement le dessus et servez avec la sauce tomate et votre légume.

lundi 20 février 2012

Folie Vegan "Born in the U.S.A."

Le billet du jour est dédié aux membres de l'équipe d'un salon de thé parisien, récent et génial : Vegan Folie's. Un endroit dédié à la gourmandise, dans une version anglo-saxonne (au menu : cupcakes, cheesecakes, cookies...). Tout y est vegan, engagé, follement mignon, indécemment délicieux. Si vous êtes à Paris, allez-y et soyez fous, puisque, comme le disent le slogan de la boutique et Oscar Wilde, "les folies sont les seules choses que l'on ne regrette jamais"...

Pour réaliser cette recette typiquement américaine, je me suis inspirée de la recette de Crunchy Peanut Butter Cups d'Ashley. Pour qui comprend l'anglais, son site, the edible perspective, est une mine d'or !






Mignardises croustillantes au beurre de cocohuètes et à la fleur de sel
... en VO ça pourrait donner "Crunchy Cocopeanut Sea-salted Butter Cups"

Vegan, sans gluten, sans soja.
Attention, fruitsàcoquophobes s'abstenir !

Temps de repos : au moins 30 mn au congélateur (un compartiment à glace peut suffire, ou un réfrigérateur si l'on a plus de temps)

Matériel : j'ai utilisé un moule à petits-fours en silicone, mais n'importe quel moule à chocolat ou à mini-muffins peut convenir. Si vous n'utilisez pas un moule souple en silicone, il faut impérativement garnir les cavités de caissettes en papier, sous peine de ne plus pouvoir décoller les mignardises sans dommage.



Pour une vingtaine de mignardises

  • 200 g de chocolat noir coupé en morceaux
  • 1,5 cs d'huile de coco (facultatif, voir note)
  • qs de riz soufflé nature
  • 120 g de cacahuètes grillées
  • 20 g de sucre glace
  • 20 g de beurre de coco (facultatif, peut être fait maison, voir la recette chez VG-Zone)
  • pour la décoration et/ou le fourrage : noix de coco râpée, fleur de sel, pépites ou vermicelles de chocolat...
Faites fondre le chocolat au bain-marie. Pour cela, disposez un récipient résistant à la chaleur au-dessus d'une casserole remplie d'eau frémissante. Le fond du récipient ne doit pas toucher l'eau, et l'eau doit rester frémissante.
Placer le chocolat dans le récipient. Laisser fondre sans remuer. Dès que le chocolat est fondu à moitié, enlever le récipient de la casserole, ajoutez l'huile de coco si vous l'utilisez, et remuez vigoureusement jusqu'à ce que tout le chocolat soit fondu.
Note : l'ajout d'huile de coco, facultatif, parfume et affine légèrement le chocolat. Si vous n'avez pas d'huile de coco, ne la remplacez pas par une autre huile.

Versez un peu de chocolat fondu dans le fond de chaque empreinte/caissette, environ 3/4 de cc par empreinte.
Versez quelques grains de riz soufflé par-dessus, environ 1 cc par empreinte.



Appuyez légèrement sur les grains de riz pour les faire entrer dans le chocolat, avec le dos d'une cuillère (ou des doigts propres).


Laissez prendre au congélateur pendant 15 minutes.
Ou bien faites comme moi : mettez-les au réfrigérateur et oubliez-les quelques heures, le temps d'aller faire autre chose. Dans ce cas, vous aurez besoin de refaire fondre le chocolat au moment de continuer la recette.



Préparez votre beurre de coco, si vous l'utilisez, et si vous voulez le faire maison : voir la recette chez VG-Zone.
J'en avais acheté un paquet, avant d'apprendre combien il est facile de le faire soi-même !

Dans le bol de votre robot muni de la double lame, ou dans un blender, mixez par pulsations brèves 20g de cacahuètes jusqu'à obtenir des éclats grossiers. Réservez.



Puis, toujours dans votre robot/blender, mixez en continu les 100 g de cacahuètes restants pendant plusieurs minutes, jusqu'à obtenir une texture de beurre de cacahuète. Si vos cacahuètes ne sont pas salées, ajoutez une pincée de sel. Et retenez votre envie frénétique de manger tout le contenu du bol.



Ajoutez le beurre de coco, si vous l'utilisez, mixer jusqu'à obtenir une texture crémeuse. Et retenez votre envie frénétique de manger tout le contenu du bol.



Ajoutez le sucre glace, mixer jusqu'à incorporation. Et retenez votre envie frénétique de manger tout le contenu du bol.



Ajoutez au centre de chaque empreinte de votre moule 1 cc environ du beurre de cocohuètes, sans l'étaler.





Parsemez d'éclats de cacahuètes, et/ou de : noix de coco râpée, de pépites de chocolat...












Puis recouvrez de chocolat fondu (environ 1,5 cc par empreinte).

Parsemez de fleur de sel (facultatif, mais hautement recommandé, cet ajout met très bien en valeur chaque saveur de la mignardise), et/ou de la décoration de votre choix : éclats de cacahuètes, noix de coco râpée, vermicelles ou pépites de chocolat...











Laissez prendre au réfrigérateur ou au congélateur.

Démoulez et dégustez...





Les mignardises se conservent dans une boîte hermétique à l'abri de la chaleur.

Depuis le début de mes explorations culinaires, mes testeurs-goûteurs me font souvent le même reproche : celui du manque de "suivi" dans mes réalisations. J'ai, en effet, tant de nouvelles recettes à tester, que je réalise rarement deux fois la même.
Je sens que celle-ci ne sera pas nécessairement refaite à l'identique, mais sera très probablement "suivie" de variations... gourmandes...



N'hésitez pas à me suivre, en inventant de nouvelles variations...

samedi 18 février 2012

Tarte à la crème au chocolat vegan, ou l'esprit de contradiction...

Parce que la St-Valentin, chez nous, c'est le 18 février... (et pourquoi pas ?)

Parce que Petit-Mari voulait une tarte au chocolat...

Parce que la tarte au chocolat, en version végétale, est un dessert rapide à préparer, gourmand et léger...

Parce qu'on n'a jamais besoin d'un prétexte pour partager des douceurs...

 
Tarte au chocolat à l'ancienne 

Vegan, avec ou sans gluten, avec ou sans soja

Temps de préparation : 15 mn
Temps de cuisson au four : 10 mn
Temps de repos : 3h minimum

J'ai utilisé la recette de l'excellent blog Post Punk Kitchen. Recette très simple, très légère, et très facile à adapter aux goûts de chacun.



Pour un moule à tarte de 22 cm de diamètre

Si vous le souhaitez, rien ne vous empêche d'acheter une pâte sablée toute faite.
La préparation ci-dessous a l'avantage d'être facile à personnaliser selon vos goûts et/ou intolérances alimentaires. De plus, à moins de faire les biscuits vous-même, elle est vite faite !

Pour le fond de tarte :
  • 500 ml de miettes de biscuits (voir note)
  • 4 cs d'huile végétale au choix (coco, noisette et olive sont mes 3 préférées, ou de l'huile de colza pour un goût plus neutre)
  • 3 cs de sucre
  • 1 à 4 cs de lait végétal (ou eau froide)

Note : Choisissez vos biscuits préférés : à la vanille, au chocolat, au gingembre, à la noix de coco... J'ai testé avec des biscuits vegan à la noix de coco (photo ci-dessus), et avec des spéculoos vegan maison (recette à venir, photo ci-dessous). La recette d'origine prévoit 420 ml de miettes, j'ai trouvé cela trop juste. Cela dépendra de la profondeur de votre moule, mais aussi de la texture des biscuits utilisés.


Pour la crème au chocolat à l'ancienne :

  • 700 ml de lait végétal au choix, non sucré, qui supporte la cuisson (riz, amandes, soja, châtaignes, coco... ou bien un mélange lait(s) et eau)
  • 30 g de fécule de maïs
  • 3 cs de cacao en poudre non sucré
  • 80 g de sucre (quantité à adapter selon vos goûts, à diminuer si votre lait est déjà sucré)
  • 1 pincée de sel
  • 30g de chocolat noir coupé en morceaux
  • 1 cc d'extrait de vanille (optionnel, vous pouvez aussi remplacer une partie du sucre par un sachet de sucre vanillé, ou par du sucre vanillé maison)

Préparation du fond de tarte

Préchauffez le four à 180°C. Huilez légèrement un moule à tarte profond, de préférence à fond amovible.
Mélangez les miettes de gâteau, l'huile et le sucre.
Ajoutez le lait (ou l'eau), une cs à la fois, jusqu'à obtenir une pâte sableuse. Pressez la pâte dans le moule préparé, afin qu'elle recouvre le fond et les bords.

Faites cuire le fond de tarte pendant 10 minutes, puis laissez-le refroidir, le temps de préparer la crème au chocolat.

Préparation de la crème au chocolat

Dans une casserole de taille moyenne, mélangez, à l'aide d'une fourchette, la fécule de maïs avec environ 1/3 du lait végétal.
Ajoutez le lait restant, le cacao, le sucre et le sel. Mélangez à l'aide d'un fouet à main. Ne vous inquiétez pas si le cacao commence par faire des grumeaux, cela ne durera pas.
Portez le mélange à ébullition, en remuant souvent (le cacao, s'il accroche au fond, peut rendre la préparation amère).
Une fois l'ébullition atteinte, baissez le feu et laissez frémir jusqu'à épaississement, soit environ 7 minutes.

Hors du feu, incorporez le chocolat et l'extrait de vanille.

Versez  la crème dans le fond de tarte préparé, laissez refroidir à température ambiante, au moins 15 minutes. Si vous souhaitez empêcher la formation d'une peau, placez un cercle de papier cuisson au dessus de la crème, ou enveloppez la tarte de film plastique.

Si vous avez de la crème en trop, versez-la dans des ramequins individuels, ou dans un plat allant au frais, et réfrigérez-la quelques heures avant de la déguster.

Laissez prendre pendant au moins 3 heures au réfrigérateur.



Au moment de servir, découpez...



... et partagez avec ceux que vous aimez... quel que soit le jour de l'année !



Avec ou sans : crème fouettée (ici : crème de coco), fruits rouges frais ou surgelés, agrumes confits, boule de sorbet ou glace végétale...



Je suis très émue de partager cette première recette avec vous. Je souhaite qu'il y en ait beaucoup d'autres... N'hésitez pas à me donner vos retours !

Source : Old Fashioned Chocolate Pudding Pie, du site web PPK et du livre Vegan Pie in The Sky de Isa Chandra Moskowitz et Terry Hope Romero 

Sagesse vs. procrastination

Une phrase, rencontrée au détour d'un sachet de tisane...

"Si tu ne peux faire ce qu'il y a de mieux, fais le mieux de ce que tu peux faire."